Comment recharger son énergie ?

Recharger son énergie par la respiration

Si nous ne mangeons pas pendant trois semaines, nous allons être dans un drôle d'état, mais nous pouvons survivre. Si nous ne buvons pas pendant trois jours, cela va être nettement plus dur. Si nous ne respirons pas pendant trois minutes, nous avons toutes les chances de tomber dans les pommes, à moins d'être capable d'égaler le record d'apnée statique.

 

Pourquoi ? 

 

Parce que notre cerveau qui est notre organe le plus gourmand - oui, il consomme de 20 à 30% de notre oxygène et de glucose - est celui qui réagit le plus vite aux baisses d'énergie. 

Juste derrière le cerveau, l'organe qui souffre le plus de ces baisses est le système immunitaire. 

Ainsi, la fatigue affecte bien sûr notre réactivité, notre capacité de décision, notre humeur, mais elle se répercute également sur notre résistance aux infections. 

Or, l'oxygène nécessaire pour brûler les calories (et aussi pour fabriquer des radicaux libres au cœur des globules blancs pour détruire les virus) n'est pas stockable au-delà d'une toute petite quantité circulant dans le sang, comme les calories dans le tissu adipeux ou l'eau dans les vaisseaux et tous les tissus.

 

Alors, comment bien approvisionner en oxygène notre système de défense ?

 

Tout d'abord, en veillant à ce que l'air que nous respirons soit assez riche en oxygène. Or, nous passons en moyenne vingt-deux heures sur vingt-quatre à l'intérieur. Et pendant I ‘automne et l'hiver, encore davantage. Si nous sommes dans un volume fermé, une voiture, un bureau, une salle de classe, une chambre, la ou les personnes qui y respirent en pompent l'oxygène et l'enrichissent en gaz carbonique rejeté par les poumons. Lorsque les fenêtres ne sont pas ouvertes, l'isolation bien faite et qu'un système de ventilation n'existe pas ou n'est pas aux normes - ce qui est le plus souvent le cas, par exemple dans les salles de classe en fin de matinée, la teneur de l'air en oxygène s'appauvrit, celle en gaz carbonique augmente.

 

 

Nous avons l'impression que respirer est un geste naturel et intuitif. Mais les sportifs, les danseurs, les chanteurs, ne pourraient pas exercer leur métier sans apprendre à respirer. 

En Asie, I ‘apprentissage de la respiration fait partie de la culture et est inclus dans toutes les activités physiques comme Ie yoga, le

tai chi, le chi Kung, les arts martiaux. Lorsque nous respirons automatiquement, nous gonflons et dégonflons nos poumons comme un accordéon qui émettrait un soupir de quelques petites notes.

 

Respirer consciemment et complètement, c'est :

 

• Gonfler le ventre en le gardant tonique et en inspirant par le nez

• Puis gonfler les poumons en se redressant et en plaçant des épaules bien en arrière

• Bloquer sa respiration quelques secondes (la rétention donne le temps aux échanges gazeux de se faire)

• Souffler à fond, à fond, à fond jusqu'à ce que notre abdomen se rétrécisse au maximum en expirant par le nez

 

Répéter l'opération au moins une douzaine de fois en bloquant sa respiration de plus en plus longtemps :

5 secondes la première fois, puis 10 secondes, 15 secondes, 20 secondes, 25 secondes, 30 secondes, en effectuant entre chaque respiration bloquée, un cycle sans rétention.

Si vous le faites Ià, maintenant, que ressentez-vous ? 

Un petit effet « champagne » ? Normal, le cerveau se sert d'abord. 

Mais tous vos tissus et organes en profitent, et le système immunitaire en est le second bénéficiaire. Cela ne se sent pas aussi facilement. 

Mais faites I ‘expérience si vous sentez un rhume qui arrive. Une série de respirations complètes et conscientes peut arrêter les écoulements et vous soulager immédiatement.

 

Le mieux est de pratiquer ces exercices au quotidien. 

Quand ? Au lever, après avoir aéré sa chambre, tout en vaquant à ses occupations habituelles. Cela doit devenir un réflexe. Comme nous nous sommes conditionnés à nous laver, à nous habiller, à boire et à manger à certaines heures, nous trouverions d'immenses bénéfices à respirer complétement et consciemment environ une fois par heure. Non seulement cela permet de mieux nous oxygéner, mais cela peut nous servir de « micro vacances », d'un petit break pendant lequel nous relâchons la pression, ce qui permet de traverser Ia journée en réduisant le stress et les tensions. 

 

Ceci représente une énorme économie d'énergie, aide à conserver ses carburants pour les globules blancs et évite d'autres conséquences très négatives du stress sur les défenses anti-infectieuses, comme I‘entrée massive de fer dans les cellules qui profite à la multiplication des virus et des bactéries. Enfin, les globules blancs utilisent l'oxygène pour produire des radicaux libres et détruire les virus.

 

Recommandation : chaque matin, 5 minutes de respiration pleine et entière pour faire le plein d'oxygène et régénérer son énergie. En cas de période de stress ou d'épidémie, ponctuer chaque heure de la journée avec une respiration complète consciente. Penser à aérer les pièces, les voitures (encore plus si la voiture est restée au soleil, car relargage massif de perturbateurs endocriniens).

 

Recharger son énergie par l’alimentation

Que devient l'oxygène qui passe dans nos poumons ? Il est capté par l'hémoglobine des globules rouges et repart, éjecté par le cœur dans les grandes artères, bifurque dans les petites, et se retrouve dans un réseau de vaisseaux fins comme des cheveux, que l'on appelle pour cela les capillaires. C'est là que les globules rouges vont délivrer I ‘oxygène. Or, ils sont plus gros que les capillaires. Ils se frottent à leur paroi et se collent les uns sur les autres.

 

Pour que la livraison d'oxygène puisse se faire correctement, il faut que nos globules rouges soient souples, qu'ils puissent se faufiler dans ces ruelles étroites. 

Qui les aiderait à mieux faire leur travail ?

 

C'est de consommer, davantage des graisses qui les rendent flexibles, les acides gras oméoa-3 de l'huile de colza, des graines de chia ou de lin broyées et des petits poissons gras.

 

De surcroît, les acides gras oméga-3 sont une source très puissante d'énergie. Sans eux les Inuits, qui les ont trouvés dans les graisses de phoque et de poissons des mers froides, n'auraient jamais pu s'adapter aux conditions de vie extraordinairement inhospitalières des déserts de glace, à moins 40°C.

 

Afin de renforcer notre système immunitaire, consommer seulement plus d'acides gras oméga-3 aiderait, mais ne suffirait pas car les excès de graisses saturées, trans et oméga 6 antagonisent les oméga 3. Il est nécessaire de les réduire en même temps pour que les oméga 3 soient efficaces.

 

Recharger son énergie par le complément énergétique et anti-stress : le magnésium

L'énergie qu'utilisent les globules blancs est, comme pour les autres cellules, sous forme d'un moteur moléculaire, I'ATP. Pour que les calories deviennent de I'ATP, il faut qu'elles soient brûlées avec l'aide de l'oxygène et transformées par des étapes toutes catalysées par le magnésium.

La plupart des personnes qui essayent de prendre un complément alimentaire de magnésium pendant quelques temps rapportent toujours des sensations très nettes : moins de stress, un meilleur sommeil, une meilleure concentration, un meilleur souffle, un système immunitaire plus efficace. 

Si ces résultats sont si communs c'est parce que les déficits en magnésium sont tout aussi communs ! 

Ce n'est pas un hasard si le magnésium est le complément alimentaire le plus prescrit par les médecins.

Les raisons de ce déficit qui touche la quasi-totalité des populations des pays dits « développés » est multifactorielle : manque d'apports en végétaux, végétaux appauvris par l'agriculture industrialisée et les traitements agro-alimentaires, sensibilité génétique liée à une mauvaise recapture du magnésium par les cellules, stress qui entraîne une fuite urinaire du magnésium, médicaments, comme les inhibiteurs de la pompe à protons, les diurétiques....

 

Les personnes les plus à risque de déficits sont :

 

Les femmes (les œstrogènes font baisser le magnésium), les femmes enceintes, les personnes sensibles (anciennement appelées « spasmophiles »), les personnes âgées, les personnes en surpoids, les diabétiques, les sportifs, les personnes consommant peu de végétaux, celles qui mangent beaucoup de produits laitiers dont le phosphore empêche I ‘absorption du magnésium, et les individus stressés car le stress augmente I ‘excrétion urinaire de magnésium.

 

Recommandation : augmentez la consommation d'eau minéralisée, de Iégumes verts, de légumineuses, d'oléagineux, de céréales

semi complètes, de tofu. Pensez au sarrasin qui est une bonne source de magnésium.

 

Répartition des calories et qualité du sommeil

Autres moyens d'augmenter la quantité d'énergie disponible pour les défenses anti-infectieuses (ou anticancer) : mieux répartir les calories et optimiser la qualité du sommeil.

Un gros repas sature les circuits des mitochondries (nos centrales énergétiques), ce qui réduit leur capacité à les transformer en ATP et augmente les fuites radicalaires. Il élève la température corporelle et s'oppose au bon déroulement des opérations de maintenance dont les défenses immunitaires qui se déroulent de manière privilégiée la nuit quand l'énergie est disponible.

Un petit déjeuner copieux et protéiné, un diner équilibré en protéines et glucides et un souper léger, à prédominance glucidique (et végétarienne) favorisent à la fois un meilleur rendement mitochondrial, une disponibilité d'énergie pour les activités de la journée et un métabolisme ralenti pendant la nuit, période de récupération, de réparation et de maintenance, y compris immunitaire.

La multiplication des lymphocytes et des anticorps est plus intense pendant le sommeil que pendant la journée où l'énergie est utilisée pour agir et penser

 

Mise en garde : ces informations sont partagées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils personnalisés. Si les symptômes persistent ou s’aggravent, consultez votre médecin !

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